Alain Trez

avant-propos de Pierre Souchaud et texte de Patrick Le Fur

« Au grand jour des unes de France soir ou sous la couverture d’un Lui, journal de l’homme moderne, tout le monde connut, quarante ans durant, un dessinateur dont le nom de plume ou plutôt de Rotring sonnait comme une chance pour le lecteur : Trez. Chance de prendre les mauvais côtés de la vie du bon côté… Très drôle et efficace que ce trait minimaliste et dépouillé… (…) Mais au milieu des golden sixties, esprit volage battant des ailes dans le vent, flairant l’air du temps, libre et bouillonnant d’idées, Alain Trez laisse alors son talent s’envoler sur la toile. (…) Les premières œuvres de Trez, fana du fada Van Gogh, intéressé par le cubisme et sensible à l’abstraction, révèlent d’emblée un talent pictural. Des huiles, des toiles réalisées au couteau ou travaillées au grattoir qui montrent de curieux volatiles marqués de signes paraissant aussi géométriques qu’ésotériques.(…) Drôle d’oiseau que cet artiste, peintre devenu dessinateur et réciproquement… L’animal a de quoi retenir l’attention. L’homme est un original et l’artiste aux talents pluriels est singulier. Certes, il affirme ne porter « aucun intérêt pour la peinture académique » mais, en réalité, ce qui est vraiment « singulier », rimant en fait avec « particulier », c’est l’imaginaire spécifique d’Alain Trez, son coup de patte unique entre mélancolie baignée d’humour et humanisme teinté d’humeur… Singulier puisque unique en son genre. (…) »

20 x 20 cm
48 pages en couleur
Couverture cartonnée
isbn 2-35237-008-6
19 €