Un outil de référence
Apparues avec Giorgio Vasari au XVIe siècle, les monographies d’artiste structurent l’histoire de l’art occidental.
Outil de référence, elles contribuent à la connaissance et la reconnaissance du travail des artistes.
À la différence du catalogue d’exposition (ouvrage qui ne présente qu’une période ou un aspect spécifique) la monographie – et le catalogue raisonné – vise à retracer le parcours d’un artiste et à mettre en cohérence les grandes tendances de son travail.
C’est en effet bien souvent au moment de concevoir une monographie, par un long et passionnant travail de désarchivage, que se révèle le fil conducteur, parfois inconscient, d’une carrière.
“Les monographies redonnent vie à un artiste. Elles sont un révélateur.” Pierre Rosenberg, historien de l’art et ancien président-directeur du musée du Louvre
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Pour s’inscrire au sein de l’écosystème de l’art
La monographie d’artiste s’adresse prioritairement aux marchands, aux collectionneurs et aux historiens, c’est un ouvrage conçu pour le temps long et qui s’inscrit au sein de l’écosystème de l’art.
En prévision d’une succession, elle permet de garder une trace homogène avant la dispersion des œuvres, ou bien, au contraire, elle vise à favoriser le maintien dans le temps d’une collection emblématique.
À l’époque contemporaine, la monographie d’artiste est devenue un outil indispensable à la diffusion et la reconnaissance du travail d’un artiste. Elle permet de faire émerger et subsister une œuvre en s’extrayant du flux continu des réseaux, en pérennisant la succession éphémère des expositions.
“Le travail monographique est lié à la promotion de l’artiste (…) à l’activité d’un milieu culturel et marchand, au moins autant qu’à des soucis scientifiques.” Éric de Chassey, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art
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Entrer en dialogue avec un artiste
L’édition d’une monographie est un travail passionnant mais de longue haleine. Elle est le fruit d’un dialogue entre un artiste et un auteur ou un éditeur, une collaboration qui durera plusieurs mois, généralement de trois mois à un an.
C’est l’occasion pour l’artiste de voir une personne extérieure plonger dans les méandres de l’ensemble de sa création.
Il en résulte un travail en profondeur, porté avec une attention et une compréhension comme rarement l’œuvre en aura bénéficié jusque-là.
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Réactiver un réseau de contacts
L’édition d’une monographie est aussi une occasion valorisante de mobiliser ou de réactiver les réseaux de l’artiste. D’anciens critiques sont recontactés, des collectionneurs sont mobilisés, l’entourage amical peut être sollicité.
Nécessitant de nombreuses ressources, l’édition d’une monographie suppose d’y consacrer un budget. Venant parachever une carrière ou une étape de carrière, elle est souvent financée au moins en partie par l’artiste ou son entourage.
Pour boucler le budget, l’artiste et l’éditeur explorent parfois les voies possibles, allant de l’organisation d’une souscription à la sollicitation de mécénats ou de subventions.
Toutes ces participations permettent de constituer ou solidifier autour de l’artiste un pool de soutiens qui se révéleront bien souvent par la suite être ses meilleurs porte-paroles.
“Un tel ouvrage est un outil indispensable pour la diffusion du travail d’un artiste.” ADAGP
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Quelques expériences vécues
- Faire fructifier ses contacts pour financer son projet
- Diffuser son travail
- Accompagner une succession
- Favoriser la reconnaissance institutionnelle
- Se faire accompagner pour solliciter du mécénat
- Se constituer un réseau
- Ne rien lâcher
- Créer le "buzz"
- Ne pas transiger sur la qualité
Faire fructifier ses contacts pour financer son projet
François Hilsum
Sa carrière artistique déjà bien remplie, François Hilsum ressent le besoin de rassembler son œuvre au sein d’une belle monographie. Après avoir interrogé plusieurs éditeurs et réuni le budget nécessaire, c’est finalement vers Lelivredart qu’il se tourne.
Au fil des discussions il apparait que l’artiste dispose d’un fichier de contacts. Il s’agit de quelques collectionneurs et plus majoritairement de simples amateurs qui suivent son travail. Pourquoi ne pas les associer au projet ?
L’éditeur lui propose d’organiser une souscription avant parution : cela permet de pré-lancer l’ouvrage et, pourquoi pas, de contribuer au financement.
Bonne pioche. C’est finalement près de 70% du budget qui s’est trouvé ainsi réuni !
En effet, ceux qui suivaient l’artiste sans avoir les moyens de s’offrir une œuvre ont vu là l’occasion de devenir « mini-mécènes » de celui qu’ils aimaient.
Diffuser son travail
Jérôme Delépine
A la faveur d’une bourse obtenue de la Fondation Banque Populaire, Jérôme Delépine se lance dans son projet monographique.
C’est pour lui l’occasion inespérée de s’entretenir avec un auteur qu’il admire, le critique Laurent Danchin (quelques temps avant son décès). Un long dialogue avec l’essayiste introduit ainsi son ouvrage. Sollicité, l’historien d’art Itzhak Goldberg accepte également d’y signer un beau texte.
Fort de ces auteurs l’ouvrage trouve ainsi rapidement sa place dans les bonnes librairies : les FNAC bien sûr, mais également le Centre Pompidou à Paris, Coiffard et Vent d’Ouest à Nantes, Kleber à Strasbourg, Mollat à Bordeaux, Ombres blanches à Toulouse etc., et même dans le fonds de neuf bibliothèques universitaires de Shanghai !
Une monographie pour accompagner une succession
Emile-Théodore Frandsen
Au décès du peintre Emile-Théodore Frandsen, la succession est mal préparée, les œuvres se dispersent. Le souvenir de l’artiste, hélas, s’étiole.
Soucieux de réparer cette injustice, ses enfants – épaulés par le critique Mikaël Faujour proposé par les éditions Lelivredart – entreprennent de publier une monographie retraçant le parcours de leur père.
Grâce à ce long travail de désarchivage c’est toute la cohérence de l’ensemble de la création de l’artiste qui se dessine.
La mémoire est sauvée et, depuis, nait la volonté de reconstituer pour l’histoire une collection fidèle.
Favoriser la reconnaissance institutionnelle
Jean-René Sautour-Gaillard
Peu avant la parution de la monographie qui viendra couronner la carrière de Jean-René Sautour-Gaillard, se pose la question de son lancement.
Contactée, la Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson accepte qu’y soit organisée une signature. Pas mal.
Mais, à la vue de l’ouvage, c’est finalement une exposition-retrospective complète que lui consacrera la ville !
Elle offre ainsi enfin à l‘artiste la reconnaissance institutionnelle que méritait l’ensemble de son parcours.
Se faire accompagner pour solliciter du mécénat
Mieke et Ulysse Plaud
Lorsque Mieke et Ulysse Plaud voulurent publier une belle monographie de leurs 40 ans de travail, ils savaient leurs contacts attentifs à leur projet. Mais comment les solliciter efficacement ?
C’est en se rapprochant des éditions Lelivredart avec cette question que les choses prirent forment.
Une plaquette de présentation professionnelle du projet fut conçue par l’éditeur, qui rédigea également les propositions contractuelles de préachats.
Grâce à ce solide dossier, non seulement les artistes décrochèrent une subvention de leur municipalité mais également le soutien d’une fondation suisse. Le budget était ainsi bouclé.
Une monographie pour se constituer un réseau
François Jauvion
François Jauvion ne doute de rien, et tant mieux ! Lorsqu’il entame son étrange série de planches anatomiques d’artistes hors-normes, c’est d’emblée avec l’idée d’en faire un livre.
Mais qui dit livre dit textes. Alors, avec l’appui de son galeriste Hervé Courtaigne et de la journaliste historienne de l’art Françoise Monnin, il n’hésite pas à solliciter les plus grands, qui, séduits, acceptent de contribuer à son projet en écrivant des textes.
Et c’est ainsi qu’il réussit le tour de force de réunir l’ancien et l’actuel directeur de la Collection de l’Art Brut, le rédacteur de la revue Raw Vision, les directrices du musée de La Fabuloserie, de la Halle Saint-Pierre, etc. !
Autant de nouveaux et fructueux contacts qu’il a pu nouer grâce à son livre.
Ne rien lâcher
Emmanuelle Renard
Lorsque sa galeriste historique, Dominique Polad-Hardouin, a soufflé à Emmanuelle Renard l’idée de publier une monographie de son travail, l’idée était belle. Mais le budget manquait.
Alors elles ont sollicité Lelivredart pour voir quelles solutions pouvaient être envisagées.
Une demande de subvention n’ayant pas aboutie, le budget est réévalué, la galeriste racle les fonds de tiroirs et une souscription est organisée. Nous y sommes presque.
Pour finir de boucler le budget, un couple de collectionneurs décide de s’engager à acheter une grande toile. Et ce beau projet peut enfin voir le jour.
Une monographie pour créer le « buzz »
Jaber
On est toujours plus efficace à plusieurs. Bertrand Bellon, collectionneur indéfectible de Jaber, président de l’association “Le Ratrait”, qui soutient l’artiste depuis toujours, décide que doit paraître une monographie de Jaber.
Il organise alors une souscription et, à cet effet, met des œuvres à disposition.
Il sollicite Cérès Franco, qui accepte de préfacer l’ouvrage, et Françoise Monnin, qui relaie l’info dans le magazine Artension et sur Facebook. Et le “buzz” prend.
La « communauté Jaber » se mobilise, souscrit massivement à l’ouvrage et permet à ce projet de voir le jour. À la parution, une signature/expo permet de réunir et de fédérer tous ces soutiens.
Ne pas transiger sur la qualité
Simone Couderc
Dans son travail de sculpture Simone Couderc est touche-à-tout et n’a pas froid aux yeux. Alors, au moment de publier une monographie retrospective sur son parcours, elle décide de se lancer seule à la mise en page de l’ouvrage, puis contacte Lelivredart pour l’impression.
Hum, l’effort est louable et le résultat est honnêtement fort respectable. Rien n’empêcherait techniquement d’imprimer le livre en l’état.
Mais l’éditeur est comme l’artiste, perfectionniste ! Alors on se donne le temps nécessaire. La charte graphique est clarifiée, les coquilles sont corrigées, les images retravaillées.
Toutes ces petites choses qui font qu’à la fin on obtient le résultat valorisant qui a permis à l’ouvrage de trouver sa place dans les FNAC et dans une trentaine de librairies à travers la France.
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